•  

    C'est un iggy, un Lucien, un Higelin.

    C'est un Jorn, un ed, en somme. Pas mal d'autre, aussi, je vais pas faire ma radasse.

     

    C'est un garçon. Avec des doigts et des pieds dans l'ordre. Et d'autre trucs aussi.

     

    Ceci étant dit, comme dans un petit film fait par un type bien, il y a deux gens aimés sous le soleil couchant, dans le jardin de leur maison, sous le vent, les youyous et les sacs en plastique. Pendant que Jane chante de vieux tubes à l'opposé, Ils sont très loin, ils sont heureux. Ils sont devenus de fiers étrangers. Bande sonore.

     

    Il reste tant de chose à faire. Et je n'ai pas encore trouvé de cadeau. Je rêve de monsieur P, c'est récurant. J'ai finis mon deuil depuis assez longtemps pour trouver ça simplement plaisant. J'en redemanderai presque, histoire de.

     

    Et puis il y a cette petite vieille qui a lu les premiers auteurs de SF sur leurs premières éditions. Elle doit avoir cent ans aujourd'hui. Et un turban sur la tête.

     

    Et un avenir à la desproges dans le questionnement. ( théorie )

     


    3 commentaires
  •  

    Sous une chaleur tropicale, boire du pulco en lisant des déboires externes. Point.

     

    Dans le rayon de vapeur que produit le ventilateur, s'endormir comme un animal mort.

    Point.

     

    Faire visiter un appartement que je ne connais pas, m'en tirer effectivement comme une merde. Point.

     

    Essuyer une petite tempête et finir trempée jusqu'aux os. Point.

     

    Provoquer un scandale et m'en sortir quand même. Point.

     

    Planifier les prochains mois dans la joie. Point.

     

    Les chiens passent, la caravane déclame et sort ses lampions.

    Les vieux amis tombent amoureux d'insouciantes diaboliques, à peine majeures. Mais quand même majeures. Tout est là.

    C'est la crise. En soit. Ou alors le climat.

    L'un dans le coma, l'autre qui s'en va, celui qui construit des maisons, celle qui n'en finit pas d'accoucher, celle qui montre ses photos à la bardot période vichy, et moi et moi, et moi.


    1 commentaire
  •  

    Les lundis de ma nouvelle vie qui, elle, commence à se faire vieille, sont comme le titre d'une chanson de David et Jonathan, qui, eux, ont toujours été vieux.

     

     

    Je mets les papiers que je dois envoyer depuis quinze jours, dans des enveloppes, et me rends compte que je n'ai plus de timbre.

     

    Je nettoie ma baignoire et je me souviens à la fin que le cif ça brûle les mains.

     

    Je fais les courses dans un supermarché et croise toujours ma voisine qui change de couleur de cheveux toutes les semaines, au rayon smoothies, pour finir par me demander ce que je pouvais bien foutre dans ce putain de rayon.( pomme fraise framboise raisin tomate ou fruits rouges banane goyave courge paprika ? )

     

    Je me décide à acheter un cadeau de naissance pour la femme d'un ami et baisse les bras au bout de la trente sixième girafe Sophie et du millième petit lapin blanc sur body bleu qui dit qu'il adore les carottes.

     

    Il y aurait une plage pas loin, j'irai m'y bruler les pieds. Mais comme il n'y a qu'une piscine, je me brûle juste les yeux à la javel et mes cheveux finissent par sentir le chlore.

     

    Parfois, je m'endors en lisant un bouquin bien fichu au style net et précis. Généralement écrit par un type qui ne passera jamais dans la grande librairie et c'est tant mieux.

     

    J'envoie des mails à la famille.

    Un peu plus et ce serait raviolis. Qu'on en finisse. Le goéland à la poubelle. Une bonne fois pour toute.

    Que la joie vienne.

     


    votre commentaire
  • .

     

    Il y a longtemps, j'ai dis a un client que j'allais le lécher parce que, météorologiquement parlant, il se mettait à pleuvoir.

     

     

    « ha, excusez moi, il va falloir que je vous lèche parce qu'il pleut ! »Dans le texte.

     

    C'était comme un concert de Chantal goya à la fête de l'humanité.

    Comme une rangée de saucisson suspendue devant l'étale d'un charcutier.

    Comme tomber sur Vincent Delerm dans les toilettes d'un salon de coiffure.

     

    Absurde.

     

    Un lapsus comique que j'ai répété trois fois de suite à mon client avant de l'abandonner lâchement à la vue de son air surpris, puis inquiet, puis effrayé.

     

    Aujourd'hui, c'était une aussi bonne journée que ce vieux jour mort et enterré. En pire.


    2 commentaires
  •  

    Ce matin, c'est Michel Barnier qui m'appris la mort de Michael jackson.

     

    Merci William.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique